SYNOPSIS

Gouti est un petit rongeur qui vit avec sa famille, avec son grand-père. Ils passent la longue nuit de l’hiver dans un terrier.
Gouti rêve… il rêve tant et plus.
Au réveil, la tempête a tout dévasté sur leur île… Ils partent alors en voyage pour survivre. Ils reviennent longtemps après, juste avant que le grand-père parte, lui, pour son dernier grand voyage. La première volonté fut de se pencher sur l’album « Le grand voyage de Gouti » 

Le thème de la transmission générationnelle et l’héritage de l’état de notre Terre nous ont portés et engagés vers nos imaginaires respectifs. Le thème du rêve s’est alors greffé. 
Nous trouvons cette transmission et cet héritage dans les paroles du grand-père de Gouti :
« Il ne se passe pas une vie sans que souffle la tempête et sans que tout soit à recommencer. […] Tu vois, Gouti, les vrais trésors ne sont pas ceux qu’on cherche toute sa vie, ils sont cachés près de nous depuis toujours. Si on les plante un jour, si on les cultive et qu’on les arrose tous les soirs, en oubliant même pourquoi à la fin, ils fleuriront un beau matin alors qu’on ne les espérait plus. »
Et, quelques soient les épreuves, les rêves merveilleux doivent se poursuivre.
Pendant la longue nuit d’hiver des rongeurs, Gouti fera un rêve merveilleux. Son grand-père l’engage à partir à sa recherche ! Une nuit, les fées font souffler un rêve de monde merveilleux à une vieille dame. Elle transmettra l’image de ce monde à son fils !
Le grand voyage de Gouti sera le récit-cadre de ce spectacle. Les conteurs jouent à conter cette histoire inspirée par les objets trouvés dans le grenier, lieu de tout le bazar d’une vie… on y trouve aussi des traces de bricolage, d’artisanat, et peut-être même des traces artistiques … Et ces traces sont plus ou moins sentimentales, accrochées aux générations précédentes. Les autres contes viendront se faufiler à l’intérieur de ce récit. Ils se glisseront par le rêve ou par une dernière goutte de lampe à huile. Le Renard du Petit Prince sera réveillé par Gouti. « Les barreaux de l’échelle de Corentin » manifesteront leur querelle quant à leur place sur cette fameuse échelle ! Le deuxième conte, « le rêve merveilleux », qui est un conte traditionnel du Tibet, interroge le spectateur sur la nature même d’un rêve. Jusqu’où nous sommes prêts à aller pour partager et même réaliser un rêve ? Il interroge sur la ténacité, l’audace, le courage et les épreuves à affronter. Le troisième conte, « la broderie », est lui un conte traditionnel du Japon. Il interroge sur l’héritage et l’état dans lequel le monde est cédé aux enfants. Peut-on croire à un monde avec des couleurs retrouvées ? La féérie peut-elle encore faire partie des énergies positives ? 

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